Interview – « On a fait de l’artisanat. » Run, réalisateur de Mutafukaz


C’est au lendemain de la séance spéciale de Mutafukaz que j’ai retrouvé Guillaume Renard, aka Run, pour un entretien sur le Mutafukaz, le film (critiqué dans nos colonnes par Muriel) et la bande-dessinée. Une interview qui a forcément débordé sur d’autres aspects, comme le fait que l’actualité ait influé sur la production du film, depuis les attentats de novembre, l’échec de Dofus livre 1 – Julith au box office, jusqu’à l’élection récente de Donald Trump.

Ça fait un certain temps que je suis Mutafukaz, puisqu’à l’époque j’avais lu la bande-dessinée mais ce que j’ai préféré faire avant de voir le film, c’est de ne pas la relire.

Oui, tu as eu raison.

Parce qu’il y a toujours ce jugement qui va parasiter ce qu’on voit du film. Et ça me mène à ma première question : comment on s’auto-adapte, comment gère-t-on ça ?

Dans le meilleur des mondes, au début du projet, il y a quelqu’un qui devait s’occuper de l’adaptation. Or, la question s’est posé de que faire de cette adaptation, de comment l’adapter, qui met-on dessus et surtout : est-ce grave si on a une interdiction au moins de 13, de 12 ans, ce à quoi je répondais « Non, non, on peut y aller. » On m’a alors souligné qu’en terme d’entrées au cinéma, ça faisait toute la différence et que les entrées dégringolaient. Alors oui, ça dégringole mais quand on voit la popularité d’un jeu vidéo comme GTA, à l’époque GTA IV, j’étais persuadé qu’il y a une niche qui attend ce genre de projets… donc pourquoi pas un film interdit au moins de 13 ans ?

Donc ça, c’était la première étape. Après, on s’est rendu compte qu’il était difficile de trouver quelqu’un qui, comme moi, arrivait à maîtriser cet univers. Et cet univers ne s’arrête pas aux cases de la bande-dessinée, il y a aussi ce qu’il y a entre les cases, entre les lignes, et j’ai vite compris qu’il n’y avait que moi qui pouvait adapter cette bd. Et ça m’a vraiment angoissé, car je ne me sentais pas le faire, et puis un moment j’ai considéré la chose : « Pourquoi pas ? ». J’ai alors relu tous les tomes et j’ai essayé d’extirper la colonne vertébrale de ce que je racontais.

En fin de compte, cette histoire, qu’est-ce que c’était ? Une histoire d’amitié, une histoire d’amour impossible par-dessus, des mecs qui sont confrontés à l’adversité. Je me suis dit que c’était ça, qu’il fallait que je me concentre là-dessus, sur ce qui arrive au personnages principal. Au départ, il a cette impression de n’être rien puis il est invité à devenir quelqu’un et à travers ça, c’est la question de son identité et à travers ça, la tentation de la radicalisation, ce que Mr K lui propose : « Rejoins la famille ». C’est un discours à la limite du sectaire.

Donc j’ai ces éléments-là, je prends les bonnes scènes de la bande-dessinée, et je dois relier tous ces événements les uns aux autres, quitte à faire des coupes sombres, des choses où je me disais que c’était cool dans les livres mais où dans un film ça n’a ni queue ni tête. Tu ne pouvais pas d’un seul coup faire venir les mantes religieuses de la triade Tang Lang, je veux dire, d’où sortent-elles, ça devenait d’office bien trop compliqué. Les mantes religieuses, les soucoupes volantes… tout ça, ça se prépare à l’avance, et si ça se prépare à l’avance, ça prend du temps et tu as juste une heure et demie, là.

Surtout qu’avant ça, on avait une heure quarante-cinq, et en fin de compte, à la fin de la pré-production on nous a dit « En fait, ce sera plutôt une heure trente. »

Couper quinze minutes, c’est facile à dire, autre chose de le faire…

C’est hardcore. Avec Nishimi-san, on s’est creusé la tête dans tous les sens, des petits bouts par ci, des petits bouts par là… « Bon ça fait deux heures qu’on est dessus, ça fait combien ? Eeeeuh dix-sept secondes. »  Ok. Ohlalala… Alors que tu avais l’impression d’avoir coupé à fond. Parce que même dans un film, c’est bête, mais trois secondes c’est beaucoup. Quand tu es à ce point dedans à faire de la mis en scène, c’est important. Et à la fin on a réussi à retirer quinze minutes. Car quand tu retires une scène, ben tu retires aussi celle d’avant, qui servait à l’introduire. Donc au final, tout est dense, tout est concentré mais je trouve que c’est peut-être pas plus mal en terme de lisibilité et de fluidité.

Dans la bande-dessinée, tu peux encore te perdre avec les différents protagonistes, car c’était un scénario à tiroirs avec pleins d’histoires. On se perd un peu dans les sidekicks et c’est plaisant car tu en découvres plus sur l’univers. Là dans le film, tu te concentres sur la relation entre les trois personnages.

Mutafukaz t.1, par où tout a commencé.

Oui, c’est le film qui imprime le rythme au spectateur, alors que la bande-dessinée, c’est le lecteur qui va à la mesure qu’il veut.

Exactement. Et ça a été très difficile. J’y ai passé des nuits blanches, et j’ai même fini par me demander s’il ne fallait carrément pas raconter une autre histoire. Mais en faire une autre, c’est changer d’univers.

C’est le questionnement logique quand tu crées un univers : lorsqu’on change de médium, si tu crées à l’intérieur de l’univers existant on va te le reprocher, si tu décides de créer en dehors, on va tout autant te le reprocher. 

Oui, et la fidélité aux événements déjà connus. C’est pourquoi je fais la part des choses : il y a ce qu’il se passe dans la bd, et ce qui se déroule dans le film. Les deux sont complémentaires. A aucun moment le but est d’écraser une chose au profit d’une autre. Globalement, les deux cohabitent. De toutes façon, je suis persuadé que les gens qui ont lu la bd et qui auront vu le film se diront « Ouais mais ça se passait pas comme ça, et puis ils vont tourner les pages et ils se rappelleront… ah ben non, en fait. » (rires) Ils vont peut-être se dire que c’est l’effet Mandela et qu’on est dans une réalité parallèle.

Pourquoi, il est pas mort en prison Mandela ? (rires) 

Ouais, et moi je suis content, car on peut toujours essayer d’en mettre plus, et c’est le problème avec les premiers films, et au niveau du rythme, je suis plutôt fier de ce que ça donne au niveau de la lisibilité générale. J’étais content car hier soir, après la séance, des gens… d’ailleurs c’est marrant car quand ils me parlent de la bd ils s’excusent. Mais c’est pas grave ! Tant mieux ! Et ils me disaient qu’ils sont rentré dedans facilement, et tu te dis que c’est bien, car le film ne s’adresse pas qu’aux personnes qui ont lu la bande-dessinée. Et c’était une crainte que j’avais : est-ce que les gens qui n’ont pas lu la bd vont rentrer dedans ?

C’est un débat que l’on a eu au sein de l’équipe, puisque j’étais le seul qui avait lu la bd, et elle s’en inquiétait. Je les avais rassuré en leur disant que le film devait logiquement se vulgariser en partie et à la sortie de la séance, je leur ai demandé : personne n’a eu de souci avec ça. Il n’y avait pas de prérequis. 

J’ai surtout évité ça. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps sur toutes les scènes d’introduction. J’ai pas saturé les gens de gags ou d’autres choses pour qu’ils puissent se concentrer sur les personnages : qui sont-ils ? Tiens, celui-ci n’aime pas les cafards et celui-là, qui vient leur prendre la tête chez eux… pour moi, c’est évident, c’est Willy. J’aurai pu le faire comme ça, y aller et tout envoyer au risque de perdre des gens en chemin, mais je me suis dit qu’on allait installer ça tout doucement. Une fois que tout est posé, faire des gags pour que le public puisse rire et être du côté de mes personnages.

Car c’était aussi une de mes inquiétudes : que le public ne parvienne pas à accrocher à Angelino, Vinz et Willy. Qu’en envoyer trop à leur sujet ça ne fonctionne pas, qu’en envoyer trop peu non plus et qu’il y ait un décrochage. C’était un équilibre qui me faisait un peu peur.

La bande-dessinée a été publiée il y a un certain temps. On a appris que le film se ferait il y a quelques années, et toutes les références qui y sont infusées (John Carpenter, Cronenberg, la japanime, la lucha libre), cet amalgame pop culturel est devenu aujourd’hui une énorme part du mainstream basé sur le marché de la nostalgie, comment as-tu vécu ça ? Je veux dire, il y a une ironie à être un précurseur de tout ce qui est consommé en France, et que le film qui synthétise tout ça sorte aussi tardivement…

Ouais. Comment je l’ai vécu… pas forcément bien. Mais je n’ai pas le choix. En fait, le film aurait pu sortir il y a deux ans, trois ans. J’ai écris la bd il y a dix ans, et j’ai commencé à écrire le scénario il y a huit ans. J’avais toujours cette crainte, à l’époque je me disais « Mais dans trois ans, cinq ans… », je ne pensais pas que ça allait en durer huit, je me posais la question : est-ce qu’on sera encore d’actualité, est-ce qu’il n’y pas un truc qui va sortir de nulle part avec exactement les mêmes thèmes, le même genre de délire, car tout ça est un peu dans l’air du temps. On était pas à l’abri que Netflix sorte de sa manche un Mutafukaz de son cru, sans même connaître notre projet et boum ! Tu seras toujours « l’après ça » aux yeux du public.

Donc la chance qu’on  a, quelque part, c’est que Mutafukaz reste encore un OVNI, même aujourd’hui. Après, si des gens considèrent qu’on arrive après tout le monde, et je ne pense pas qu’on en soit là, la bd a posé les jalons de ce que le film est devenu. Une autre chose qui me vient à l’esprit, c’est que les thèmes de fond que j’ai mis à l’époque dans l’histoire puis dans ce film de genre en animation pourtant résolument porté sur l’action avec une dose d’humour, sont issus de préoccupations modernes : le péril écologique, le terrorisme, l’inquiétante avancée du conspirationnisme et du populisme, la quête d’identité et la tentation de radicalisation de certains jeunes…

Et à ce moment-là, quand j’écrivais tout ça, c’était juste un sentiment global que j’avais, et ce qui est quand même drôle, malgré tout, si tu mets de côté la pop culture, aujourd’hui, huit ans plus tard, on est en plein dedans. Mais vraiment : Donald Trump est arrivé au pouvoir, par exemple. Quand j’ai écrit le scénario, on était sous Bush puis il y a eu les deux mandats d’Obama, ça aurait pu être Hillary Clinton après lui et là tout le film aurait été un peu niqué (rires) !  Et on a Trump… et là, il vient de sortir des accords de Paris, deux jours avant que l’on passe le film ici, à Annecy. Dans le film, à un moment, il y a une évocation de ça. C’est à la fois alarmant et cocasse.

Et le terrorisme. Le Bataclan n’avait pas encore eu lieu mais cette obsession du terrorisme, c’était déjà dans l’air du temps. Et d’ailleurs, il y a des raccourcis qui sont fait, avec un mec seul qui va péter son boulon et qui va tirer dans la foule et je ne sais quoi d’autre et qui se revendique d’une idéologie quelconque pour entrer dans une mouvance. Attention, je fais bien la part des choses, ce qui s’est passé au Bataclan était du terrorisme, il n’y pas pas de doute. J’ai plus de mal avec les actualités, comme celle du mec qui a décapité son patron et qui s’est revendiqué d’un mouvement terroriste juste derrière. Est-ce qu’il n’était pas juste un cinglé qui a profité de ça pour passer à l’acte ? Il sait que le mot fait peur et il s’est monté la tête… Tout le monde peut se revendiquer de ce qu’il veut.

Et c’est ce genre de questionnement qu’il y a  dans une scène où quand un mec sort un flingue devant les héros, tu entends « C’est un terroriste ! » car c’est un raccourci qui est devenu tellement automatique. Mais pour en revenir à ta question, oui, ça m’ennuie d’avoir pu être là avant cette mouvance, mais en même temps, je ne vois pas d’autre moment plus approprié pour que le film sorte, parce que je trouve que c’est aujourd’hui que le background que je lui ai injecté a le plus de signification par rapport à ce que l’on vit. Il y a cinq ans, c’était encore de l’anticipation, et maintenant, c ‘est la réalité. Une personne m’a demandé « Vous avez réécris des trucs pour coller à l’actualité à ce point-là ? » et bien non. C’était juste de l’anticipation il y a huit ans.

D’ailleurs, en huit ans, au fur et à mesure des collaborations qui se sont faites, depuis le Studio 4°C à Toxic Avenger ou même Orelsan, celles-ci ont-elles changé certains axes de ton projet, ton point de vue a-t-il basculé sur certains aspects ? 

Non, non.

Ça s’est toujours fait au service de la vision que tu avais du film ? 

Toujours. C’est l’avantage d’avoir un film autofinancé par Ankama. L’inconvénient, c’est que même si les choses bougent, nous n’avons toujours pas de distributeur au moment où on parle… mais le gros avantage, c’est que les pleins pouvoirs sont à la création. Que ce soit au sein du studio 4°C, auquel j’ai apporté mon univers, ce que je voulais raconter, mais tout ce qui touchait à la partie animation, je laissais faire les chefs.

Pour moi, le chef, c’était Nishimi-san. Je n’intervenais pas sur sa partie. C’était son domaine. Le mien, c’était de faire respecter l’univers, les personnages et avec Nishimi-san, qui voulait tout comprendre à fond. Avant d’attaquer le storyboard nous avons beaucoup, beaucoup parlé. De qui était le personnage, de pourquoi il faisait ça ou autre chose, etc. Il a fini par les comprendre avec beaucoup d’émotion, c’était génial car désormais mes personnages vivent dans sa tête et dans son cœur, et je lui ai même dit : « C’est cool, là je peux mourir, je sais que tu les a compris, et ils continueront de vivre avec toi. »

Pour Orelsan, ça remonte à loin. Je l’avais contacté en 2010 ou 2011 pour faire des tests sur Angelino et il m’avait dit : « Si le projet se monte, j’en serai. » Six ans après, le mec te demande ou est-ce qu’on en est et tu lui réponds que ça va se faire, que c’est un peu compliqué, et je pensais qu’on l’avait perdu. Dans le même laps de temps, de son côté, il faisait Bloqués, Comment c’est loin, les Casseurs Flowters… et six ans après, le mec tient parole. Je lui ai annoncé que tout était prêt, il a dit « J’arrive. » Et je lui demandé si ça pourrait intéresser Gringe, depuis devenu un membre privilégié de son équipe créative, et que ça apportait du sens d’avoir les deux ensembles vu qu’ils tiennent déjà ces rôles là en musique. Et puis Redouanne Harjane, le trio se connaissait déjà, apportant une bonne énergie.

Ce que j’ai bien aimé chez eux, c’est cette forme de fragilité. J’ai un profond respect pour le travail des comédiens de doublage, mais ils sont tellement professionnels, ils ont des codes à eux, c’est très carré, alors que là on avait des jeunes, plus attachants et je trouvais ce décalage intéressant dans le film, pour ces personnages qui sont en marge.

Quand Dofus livre 1 – Julith est sorti, il ne s’agissait pas de sortir Mutafukaz en même temps pour que ça se télescope. Il a fallu mettre le projet au frigo de temps à autres, attendre, et ce genre de bégaiement de la production, de la post-production c’est selon moi la partie la plus difficile du métier. Mais le travail créatif avec les différentes équipes, ce fut génial. Comme rencontrer Toxic Avenger. Au début, je n’osais pas aller le voir, je m’étais dit qu’il allait m’envoyer chier. (rires) Et c’est un ami commun qui m’a donné son mail en me disant « Mais non, il est super cool, envoie-lui un mail ! ». J’essaie, et puis je découvre quelqu’un de tout tranquille, avec qui j’ai les mêmes références. Il a vu le film, il l’a adoré et m’a directement proposé des idées. Je connaissais son travail d’avant et ce qu’il produit comme son et je savais qu’il pourrait apporter une puissance aux images. C’est une personne qui travaille à l’instinct, comme moi, et l’on s’est super bien entendu.

De temps en temps, je lui lançais quelques pistes, quelques directions. Il me disait « donne-moi des mots clés. » Je lui en transmettais et il mettait ça en son. Il est de plus très productif, parfois il me proposait cinq idées sur une journée, puis une autre, encore une autre, et encore une autre qui n’avait rien à voir avec les précédentes… et c’était celle-là qui collait le mieux ! Aussi avec Guillaume Houzé, le second compositeur qui s’occupait des segments plus classiques, il y a avait une vraie collaboration pour mêler les deux styles et ça fonctionnait très bien. Ça faisait plaisir et là aussi, tu n’avais personne pour venir te dire non. On a fait ça de manière artisanale, et c’était un luxe unique.

C’était aussi comme ça qu’avait été fait Dofus livre 1 – Julith, qui fut un échec en salles. Ce doit être un poids supplémentaire pour Mutafukaz, dont le genre OVNI ne va pas spécialement attirer les exploitants une fois qu’il aura un distributeur. 

Dofus livre 1 – Julith devait ouvrir la porte des salles de cinéma à Ankama.

Surtout que Dofus livre 1 – Julith était sensé nous ouvrir la voie royale vers la salle de cinéma et c’est totalement l’inverse qui s’est passé. Lorsqu’a eu lieu l’échec de Dofus, je me suis dit que c’était la fin du film, la fin de Mutafukaz sous cet aspect. Si ça avait été un succès, ça m’aurait encouragé à continuer mais là je voyais Tot (Anthony Roux, président d’Ankama, ndr) remettre beaucoup de choses en cause, je me disais que ça allait être mal barré.

Avant ça, j’avais été tenté d’arrêter le film, simplement. Il y avait trop d’adversité. Et le film s’est interrompu plusieurs fois mais on a toujours réussi à trouver un second souffle et de se motiver à y retourner, encore une fois. « Allez, on représente le truc, allez il reste soixante pour cent du film, on est déjà allé loin. Ouais, c’est con, on y va ! » Ça, ce fut parfois les choses les plus fatigantes.

Mais aussi parce que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, il s’y passe des tas de choses,  il y a des problèmes et ce type de projets doit s’adapter et il y a des priorités. Et après cet échec et le redémarrage de la post-production de Mutafukaz, il s’est encore passé du temps.

On l’a pas laissé au frigo juste pour le plaisir et il y a eu le temps des questions, légitimes, chez Ankama. On est quand même une entreprise, il faut pas faire de conneries. Et finalement Tot a dit « On y va, on le termine. Allez, hop. » Mais nerveusement, ce fut difficile.

Ce dont tu as parlé sur les réseaux sociaux. Ce poids psychologique qui finit par impacter physiquement. 

Et je m’occupe en plus de tout derrière. Je m’occupe de la communication, des bandes-annonces que j’ai monté en plus de mon travail de directeur de collection, comme je le disais, c’est beaucoup d’artisanat.

Merci à toi pour cet interview. Tous mes remerciements à Nadine Rothschild pour la mise en contact. 



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