Pour oublier un peu la polémique d’hier, à laquelle d’autres ont apporté leur lumière et ont donné de plus amples détails, sachez que le dernier long-métrage tiré de l’univers Dragon Ball, sous-titré « La Résurrection de F », débarquera pour une séance événement en France dans plus de 80 cinémas grâce à la complicité de Kazé et Viz Media. C’est Côté Diffusion qui s’occupe de la chose, un distributeur qui a déjà fait ses preuves dans la retransmission de concerts, de spectacle vivant ou de matches sportifs.
Le résumé du film est le suivant :
Un duel de destin !! Une bataille qui dépasse celle des dieux commence !!!! Après le combat avec Beerus le Destructeur, Son Goku et Vegeta s’entraînent dans le monde de Beerus, sous la direction de son assistant, Whis. Pendant ce temps, la Terre étant de nouveau en paix, Sorbet et Tagoma, deux membres survivants de l’armée de Freezer, sont à la recherche des Dragon Balls. Leur but est de ressusciter Freezer afin de revitaliser leur armée. Le pire souhait dans l’histoire de l’univers est exaucé et Freezer, ressuscité, commence à préparer sa vengeance contre Son Goku et les Saiyans. La nouvelle armée de Freezer arrive sur Terre, obligeant Son Gohan, Piccolo, Krilin et ses amis à se battre contre plus de 1000 soldats. Son Goku et Vegeta défient Freezer lors d’une confrontation inéluctable, mais Freezer a désormais un pouvoir écrasant ! « Permettez-moi de vous montrer… ma nouvelle transformation … !!!! » Et maintenant, la bataille de toute une vie entre des guerriers allant au-delà de leurs limites est sur le point de commencer…
Si le principe d’une séance unique peut rendre perplexe, c’est en fait une excellente initiative de la part des différents partenaires. Chacun sait que la consommation d’anime au cinéma relève d’un public de niche, ce qui pousse les distributeurs nationaux à ne pas prendre le risque d’en proposer, sachant que les exploitants n’en voudront pas forcément.
Seuls certains distributeurs, comme Eurozoom, placent leurs espoirs sur certains films (l’île de Giovanni en 2014, Miss Hokusai cette année, et plus régulièrement les films Naruto) qui tournent souvent sur le circuit « art et essai », avec moins de copies et un temps d’exploitation un peu plus long que sur celui des grosses sorties. Ici, et à l’image de ce que font par exemple les distributeurs de films indiens qui misent sur des séances peu nombreuses mais qui font salle comble, le pari est à tenter pour amener ce film aux amateurs de Son Goku, quel que soit leurs âges et quel que soit leur localisation, la province étant, une fois n’est pas coutume, bien desservie !
Une tentative qui, si elle rencontre le succès, pourra se reproduire pour d’autres films et montrer que les amateurs français d’anime peuvent se regrouper pour ce type d’événements, hors conventions et hors exploitation traditionnelle sur le territoire.
Alors à vous de jouer !