L’artiste contemporain Takeshi Murakami, connu en France pour ses installations monumentales au château de Versailles, a présenté en avril dernier son premier film, mélange de live et d’animation numérique au LACMA (Musée d’Arts Modernes de Los Angeles).
Son film raconte l’histoire d’un jeune garçon japonais qui trouve un adorable « Ami » avec des pouvoirs extraterrestres au moment où il en a le plus besoin, à la suite de la mort de son père.
A la suite de la projection, il a confié au journaliste Jori Kinkel lors du Questions/Réponses que la créature devait être presque sale, presque nue selon son design d’origine. Il a expliqué que pour lui les films sont des collaborations et que beaucoup de gens sont contre cette idée.
Il fait appel ici à son statut d’artiste qui le place dans une solitude de travail pour l’opinion publique.
Au sujet des créatures, Kurage-Bo se transforme en corps mou blanc chatoyant aux yeux vert clair avec une touffe de cheveux rose dans la tradition du Kawaïï ( mot définissant l’aspect super mignon au japon). A l’opposé le très grand monstre qui n’est pas le personnage principal prend une apparence d’un personnage réaliste, rustique.
A la fin de l’entretien, il a cité comme références les films de Georges Lucas et de Steven Spielberg comme E.T et Les Goonies.
Source : Los Angeles Times