La production même du long métrage UglyDolls est une aventure : passé entre les mains de Chris Meledandri pour Illumination, puis par celles de Robert Rodriguez, qui après avoir considéré réaliser le film, le produit via sa société Troublemaker Studios avec OddLot Entertainment, l’animation étant prise en charge par les gens sûrs de Reel FX.
A Uglyville, l’existence de Moxy et de ses amis UglyDolls est chaque jour un tourbillon de bonheur. Mais la curiosité de Moxy la conduit à se demander ce qui peut bien se trouver de l’autre côté de la montagne longeant Uglyville. Accompagnée de ses camarades, Moxy va découvrir un autre monde : Perfection. Une ville où les poupées sont conformes aux critères de beauté conventionnels afin de séduire les enfants. Moxy et ses copains vont être soumis aux manipulations de Lou, la poupée idéale, chargé de former les nouvelles recrues. Au sein de Perfection, les UglyDolls vont se retrouver confrontées à la différence, au rejet et à l’envie d’être aimé.
Réalisé par Kelly Asbury (Gnoméo et Juliette, Les Schtroumpfs et le Village perdu), UglyDolls est distribué par STX entertainment, écrit par David Horvath avec Kelly Clarkson, Janelle Monáe, Wanda Sykes, Emma Roberts, Gabriel Iglesias, Nick Jonas, Blake Shelton, Wang Leehom et Pitbull.
Bon je vous l’avoue : j’attends de voir réellement ce que le film va bien pouvoir raconter au-delà de l’habituel pitch de l’acceptation de soi et si le long-métrage sera plus frontal dans le fait d’assumer la bizarrerie de ses protagonistes, d’autant plus que Reel FX semble avoir assuré au niveau de l’animation et de l’esthétique générale du produit.
De là à voir le film en salles en France… c’est une affirmation que je ne me risquerais pas à faire.