The Stolen Princess, premier long-métrage d’animation du studio ukrainien Animagrad, a droit a sa première bande-annonce internationale. Un trailer très classique qui introduit une ribambelle de personnages et de lieux, sans montrer autant d’humour que le teaser décalé qui m’avait séduite il y a quelques mois. Le film devrait sortir en France puisque KLB company en a acheté les droits d’exploitations cinéma de The Stolen Princess pour l’Hexagone et les territoires européens francophones.
Au temps des valeureux chevaliers, des belles princesses et des sorciers combattants, nous découvrons l’histoire d’un jeune artiste déterminé nommé Ruslan, qui voyage pour rencontrer la fille du roi, Mila. En dépit de leurs rangs opposés dans la société, Mila et Ruslan se réalisent qu’ils sont des âmes sœurs et tombent rapidement amoureux. Mais Mila est enlevée par Chernomor, un sorcier maléfique avec de nombreux tours impitoyables dans son sac. Dans sa quête pour obtenir le pouvoir éternel à tout prix, Chernomor prévoie de sacrifier Mila afin de prolonger son immortalité. Ruslan part à la recherche de sa princesse volée et rencontre en chemin les meilleurs et les pires exemples de l’humanité et du règne animal, dont le plus important est un chat grognon mais sage, un lâche sorcier, un monstre de pierre et une tête parlante protégée par une bande de squelettes chatoyants. Pour sauver Mila, notre héros va surmonter tous les obstacles et prouver une fois de plus que l’amour est plus fort que la magie.
Sans le teaser diffusé l’an dernier, qui montrait une princesse sans peur aux prises avec des pâtisseries vivantes et diaboliques, je ne me serai sans doute pas retournée sur The Stolen Princess. La bande-annonce met totalement de côté la princesse et ses adversaires caloriques pour se concentrer sur le personnage de Ruslan, héros du récit. Si l’on se fie à ces nouvelles images, où la voix of de Ruslan raconte le début de sa propre aventure, on risque de ne pas voir grand chose de la fameuse princesse badass. Dommage.
On s’oriente finalement vers une quête comme des centaines d’autres, où un pauvre garçon sans statut part sauver la princesse en détresse et happy ending mariage, bébé, maison blanche, jardin vert et potager. Je note la trace d’indices de mauvaise augure, comme un grand nombre de personnages secondaires et de sidekick animaliers, dont une espèce de grenouille mutante aux lèvres de Lippoutou. Hum. Il ne manquait que la blague de pet…
Je préfère rester positive et espérer que le film saura réunir le meilleur des deux mondes. Je serai vraiment déçue s’il se révèle être un film de seconde zone sachant qu’ils avaient les billes pour faire un long vraiment sympa. Suspense !