Après une saison de Secret Level mi-figue mi-raisin sur Amazon Prime Vidéo, Blur Studio revient avec le Volume 4 de Love, Death & Robots. Lever de rideau le 15 mai sur Netflix.
Dinosaures gladiateurs, chats messianiques, rock stars marionnettes… c’est forcément « Love, Death & Robots ». Pour ce quatrième volume, présenté par Tim Miller (« Deadpool », « Terminator: Dark Fate ») et David Fincher (« Mindhunter », « The Killer »), Jennifer Yuh Nelson (« Kung Fu Panda 2 », « Allez, feu ! ») reprend le poste de réalisatrice en chef et supervise dix courts-métrages détonants explorant les genres de l’animation, de l’horreur, de la science-fiction et de l’humour avec le style d’avant-garde unique qui a valu à la série d’être primée. Accrochez-vous !
Au menu de Love, Death & Robots Volume 4, nous retrouvons donc :

Can’t Stop
David Fincher joue à Guignol avec les Red Hot Chili Peppers et reprend la performance de Can’t Stop en 2003 au château de Slane, en Irlande, avec Anthony Kiedis, Flea, Chad Smith et John Frusciante recréés sous forme de marionnettes traditionnelles. Animation par Blur Studio.

Close Encounters Of The Mini Kind
Après la Nuit des mini morts du volume 3, place à la mini apocalypse extraterrestre. Les auteurs/réalisateurs Robert Bisi et Andy Lyon rendent autant hommage aux classiques de l’invasion extraterrestre qu’à la stupidité humaine en utilisant le tilt-shift comme jamais. Animation par BUCK.

Spider Rose
Retour dans l’univers cyberpunk fantastique de L’essaim (faisant partie du Vol. 3), réalisé par Jennifer Yuh Nelson et écrit par Joe Abercrombie, d’après la nouvelle de Bruce Sterling. Dans une mine d’astéroïdes isolée, une mécanicienne endeuillée se trouve un nouveau compagnon mais aissi l’occasion de se venger de Shaper, l’assassin de son mari. Au casting vocal original on retrouve Emily O’Brien, Feodor Chin, Piotr Michael et Sumalee Montano. Animation par Blur Studio.

400 Boys
Dans une ville post-apocalyptique où des gangs en guerre suivent un code d’honneur semblable à celui des bushidos, le gang des 400 Boys les force à s’unir. Robert Valley (le réalisateur dont la qualité est la plus constante sur les différents volumes) met en scène un scénario de Tim Miller basé sur une nouvelle de Marc Laidlaw. Au casting vocal original on retrouve John Boyega, Ed Skrein, Sienna King, Dwane Walcott, Rahul Kohli, Pamela Nomvete et Amar Chadha-Patel. Animation par Passion Animation.

The Other Large Thing
Patrick Osborne réalise cette histoire d’un chat projetant de dominer le monde et qui va être aidé dans ses ambitions par un majordome robotique, d’après un scénario de John Scalzi. Au casting vocal original on retrouve Chris Parnell, John Oliver, Fred Tatasciore et Rachel Kimsey. Animation par AGBO.

Golgotha
Tim Miller réalise en mix média cette histoire d’un vicaire consciencieux accueillant l’émissaire d’une race extraterrestre qui croit que leur messie est né sur terre… sous la forme d’un dauphin. Sur un scénario de Joe Abercrombie, basé sur la nouvelle de Dave Hutchinson. Avec Rhys Darby, Moe Daniels, Graham McTavish, Phil Morris, Michelle Lukes et Matthew Waters.

The Screaming Of The Tyrannosaur
Sur une station spatiale en orbite autour de Jupiter, des aristocrates décadents se réunissent pour assister à des combats sans merci de gladiateurs génétiquement modifiés. Tim Miller réalise et écrit le film, d’après une nouvelle de Stant Litore. Au casting vocal original on retrouve MrBeast et Bai Ling. Animation par Blur Studio.

How Zeke Got Religion
La forteresse volante B-17 Liberty Belle a la mission la plus étrange de la Seconde Guerre mondiale : un voyage dans la France occupée pour bombarder une église avant que les nazis ne puissent réveiller un mal ancien. La nouvelle de John McNichol est adaptée par J.T. Petty. Diego Porral réalise le film. Au casting vocal original on retrouve Keston John, Braden Lynch, Roger Craig Smith, Gary Furlong, Bruce Thomas, Andrew Morgado et Scott Whyte. Animation par Titmouse, nouveau venu dans l’anthologie (c’est pas trop tôt).

Smart Appliances, Stupid Owners
D’une brosse à dents en colère à une pomme de douche intelligente surmenée, en passant par des toilettes intelligentes, divers appareils ménagers divulguent des anecdotes, méprisantes ou émerveillées à propos de leurs propriétaires humains. Ce mélange absurdes entre Creature Comforts d’Aardman et Maximum Overdrive est réalisé par Patrick Osborne sur un scénario de John Scalzi. Au casting vocal original on retrouve Melissa Villaseñor, Ronny Chieng, Amy Sedaris, Kevin Hart, Josh Brener, Nat Faxon, Niecy Nash-Betts et Brett Goldstein. Animation par Aaron Sims Creative.

For He Can Creep
1757. Un poète interné dans un asile de fous croit que Satan veut qu’il écrive un vers qui mettra fin au monde. Et la seule chose qui se dresse entre lui et le Prince des Ténèbres est Jeoffry, son chat. Emily Dean (qui avait signé l’excellent Le pouls brutal de la machine dans le précédent volume) réalise l’adaptation de cette nouvelle de Siobhan Carroll, adaptée à l’écran par Tamsyn Muir. Au casting vocal original on retrouve Dan Stevens, JB Blanc, Jim Broadbent, Nika Futterman, Jane Leeves et Dave B. Mitchell. Animation par Polygon Pictures.