Après Coraline, la malchance autour du projet The Shadow King et un retour en bonne et due forme avec Wendell et Wild, le réalisateur Henry Selick a annoncé hier au Festival International du Film d’animation d’Annecy, en marge du panel talent auquel il participait, qu’il aimerait beaucoup adapter le roman de Neil Gaiman en long métrage animé en stop motion.
Selick estime que cette publication de 2013 est l’un des joyaux de la bibliographie de l’auteur et Nicolas l’ayant lu, ne peut qu’abonder dans son sens. Ci-dessous, le résumé du livre tel qu’on le trouve en Français au Diable Vauvert :
De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les évènements survenus l’année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L’obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan…
Selick conçoit ce projet de film, dont il a déjà écrit un traitement de 25 pages en collaboration avec l’auteur, comme une nouvelle pièce accompagnant le désormais révéré Coraline, le qualifiant de « (…) presque une suite. Au lieu qu’un enfant aille dans un autre monde avec une mère monstrueuse, c’est une mère monstrueuse qui vient dans notre monde pour faire des ravages dans la vie d’un enfant. »
En recherche de partenaires, Selick aimerait amener le projet chez Laika ou Shadow Machine (Pinocchio) mais rien n’est pour le moment certain, d’autant plus que les adaptations cinématographiques de romans de Neil Gaiman ont également tendance à patiner : on attend toujours des nouvelles de celle de L’Étrange Vie de Nobody Owens…
Pour le maudit The Shadow King, dont quelques minutes ont été montrées, le projet pourrait connaitre une nouvelle sous forme de roman graphique, un aspect qui pourrait plus facilement séduire les investisseurs et permettre à cette histoire d’enfin trouver le public avant une possible et nouvelle adaptation cinéma.
Source : Variety