Le projet Dragonkeeper est suivi par l’organisation du Cartoon Movie depuis 2018, ce futur long métrage a par la suite changé de réalisateur pour être repris par Salvador Simo, connu pour son très beau Buñuel, après l’âge d’or distribué chez nous par Eurozoom.
L’ancien empire chinois traverse une période sombre. Les dragons, autrefois amis et sages alliés des hommes, sont pourchassés depuis des années. Dans une forteresse lointaine, une jeune fille aide le dernier dragon vivant à échapper à sa captivité et le rejoint dans sa quête pour récupérer son cadeau le plus précieux : le dernier œuf de dragon, volé par un sorcier maléfique qui veut son pouvoir pour atteindre l’immortalité. Poursuivi par les armées de l’empereur, ce drôle de couple se lance dans un voyage à travers la Chine ancienne, au cours duquel ils apprennent tous deux à grandir – l’un grâce à sa sagesse millénaire, l’autre grâce à son inexpérience juvénile – et à se faire confiance pour vaincre un redoutable nécromancien et assurer la survie de la lignée des dragons.
Adapté du roman jeunesse de Carole Wilkinson, publié en France sous le titre Liu et le vieux dragon, nous avons eu la chance d’en découvrir les premières images en mouvement. Ce sont donc trois séquences qui ont été dévoilées, dont une encore en cours de finalisation : Le dépôt de l’orpheline Ping par un général, une scène de la légende des dragons face à une sculpture murale et un échange entre deux méchants, Diao et Wang Chao.
On retrouve le trope du destin particulier associé à l’orpheline Ping. Cette dernière se retrouve esclave, et lors d’une de ses escapades va se retrouver face à un choix important : celui de sauver les dragons. Son antagoniste le plus fort sera le sorcier Diao (joué par Anthony Howell) qui va tout mettre en œuvre pour récupérer le vieux dragon Danzi (Bill Nighy), il est épaulé par son homme de main Wang Chao (Bill Bailey) qui va se révéler un soutien inattendu pour la quête de la jeune Ping.
Au niveau de l’animation 3D, on se situe dans le haut du panier de ce type de production. La représentation des décors de la dynastie Han est assez précise tandis que le character design de Ping se révèle classique, avec de grands yeux et une corporalité menue. Forte de la collaboration étroite avec la Chine, le long métrage peut s’avérer un divertissement consensuel qui a le potentiel d’atteindre son public en salles.
A l’heure actuelle, Dragonkeeper n’a pas de distributeur en France, mais nous continuerons de suivre son actualité. Une bande annonce du film est visible ci-dessous à 3:36.
