Interview – Des tee shirts à l’animation
avec Chris Prynoski, président de Titmouse !


La légende de Titmouse veut que la société californienne soit tout d’abord née pour vendre des tee shirts… Une vocation qui se perpétue en parallèle de son activité principale : l’animation de séries animée plus ou moins déjantées, destinée à un public plus ou moins… adulte ! Pour notre premier festival d’Annecy, Muriel et moi avons eu la chance de rencontrer et d’interviewer Chris Prynoski, son président. Il est temps de parler !

Nicolas : Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaitraient pas encore ?

Chris Prynoski : Hey, je suis Chris Prynoski. Je suis le président de Titmouse qui produit des dessins animés comme Metalocalypse, SuperJail, The Venture Brothers, China IL, le futur King Starking, Randy Cunningham Le Ninja ou encore Turbo F.A.S.T. ainsi qu’un long-métrage en préparation, qui n’a pas encore de titre définitif.

On a également fait des publicités et des séquences cinématiques pour les jeux vidéo, comme Guitar Hero mais aussi des dessins animés avant ça comme Motorcity et de nombreux court-métrages. Nous sommes basés à Los Angeles, nous avons une filiale à New-York depuis l’année dernière et nous venons d’ouvrir une filiale à Vancouver.

Un nouveau studio à Vancouver ? Aussi gros que ceux de L.A et New-York ?

Non, celui de Los Angeles reste le plus gros. Le dernier est similaire en taille à celui que nous avions ouvert à New-York. On a commencé là-bas il y a environ trois ans et il a depuis grossi et prend plus d’espace et nous allons faire la même chose à Vancouver.

L’équipe de départ là-bas sera de trente à quarante personnes et nous verrons si tout ça va fonctionner. Il y a des opportunités là-bas et je pense que de la même manière que nous travaillons avec New-York, il y aura de quoi faire. Les studios ne sont pas des entités différentes. Nous travaillons sur les mêmes projets en même temps et nous incorporeront Vancouver dans ce système, le tout devant rester stable et réactif.

Le studio de New-York n’a pas autant de travail sur les séries qu’à Los Angeles donc les gens sautent de studios en studios pour continuer à travailler et nous essayons de garder un travail constant afin de garder les personnes au travail chez nous et c’est bien. Les gens sont contents de cette situation plus stable. Donc… j’espère que ça répond à la question car là je ne m‘en souviens plus (rires) !

On allait vers ça, c’était le but de la question !

Yeah (rires) !

Alors… un film est en préparation ?

Oui. Nous avons fait la première lecture complète du scénario. C’est un film que je réaliserai. Le titre de travail du projet est Nerdland, mais ce sera sujet à changements, le titre n’étant pas le plus adapté pour un film d’animation. Nous avons commencé l’étape de storyboard et le design des personnages. On est sur un planning de l’ordre d’une année et demi, et ça dépendra aussi de la flexibilité de l’équipe.

C’est un long-métrage indépendant qui sera destiné aux festivals et à une diffusion limitée dans les cinémas et c’est une bonne chose car, tu sais, nous n’avons pas de distributeurs. Nous avons des investisseurs donc on travaille sur le budget, qui sera petit, et nous verrons bien ce qui se passera. On a déjà fait des films pour la télévision comme Freaknik pour Adult Swim et un autre appelé G.I. Joe : Resolute mais ce n’était pas de vraies diffusions cinéma alors que cette fois, c’est la vraie.

C’est une autre dimension en termes de production.

Oui. Mais je pense que toute cette expérience amassée à la télévision nous a aidé à fabriquer des séries qui ont déjà un coût très peu élevé, du coup, je pense que l’on peut faire ça avec un budget réduit, donc nous pouvons espérer y arriver.

Le fait que vous n’ayez pas de distributeur me rappelle quelque chose que j’ai entendu toute la semaine quand j’ai rencontré des gens, à savoir : « Nous aimerions bien faire plus de film, de produits en animation pour les adultes, mais nous ne pouvons pas. On ne nous laisse pas faire. » Je pense aussi aux gens de Blur qui se sont tournés vers Kickstarter pour financer une partie de leur film sur le Goon. Du coup, on peut se demander si l’animation pour adultes a sa place dans les cinémas. Qu’est-ce que ça vous inspire ?

C’est avant tout un souci d’audience. Il y a un public mais il n’est pas assez large, du coup, les distributeurs ne vont pas laisser passer ça. C’est avant tout un marché et chaque film est un pari, rien n’est sûr. Et il y a déjà eu plusieurs échecs.

C’est pourquoi je pense que la clé se trouve dans la fabrication à petit budget. Le risque est moindre. C’est ce que nous faisons. Nous avons des investisseurs mais comme les sommes engagées ne sont pas immenses, elles sont plus simples à gagner et le succès n’a pas besoin d’être gigantesque pour continuer à faire ça, donc nous continuons et tout le monde est content car chacun s’y retrouve.

Et c’est le genre de modèle financier que nous avons avec Adult Swim. Nous travaillons sur une tranche basse de budget, ainsi que sur des séries pour les enfants, du moins la plupart du temps (rire) ! Tu sais, il nous arrive aussi de faire des séries pour enfants à petit budget.

Quant à Kickstarter, je pense que c’est une bonne chose, ça met en relations les créateurs avec ceux qui veulent les soutenir et des choses vont en sortir. Il y a beaucoup de projets dessus actuellement qui vont fonctionner sur ce modèle, mais il y aura forcément un retour de bâton à un moment ou à un autre.

Certains projets n’aboutiront pas, ou qui ne seront pas de la qualité attendue mais c’est une opportunité pour les gens de faire des trucs cools. Nous ne nous sommes pas encore jetés à l’eau mais certaines personnes de chez nous ont déjà utilisé ce système.

John Shnepp notamment.

Oui, pour “Grimm Fairy Tale”s, adapté des comics de Zenescope et aussi MC Chris, qui est un rappeur nerd qui a levé la somme dont il avait besoin pour faire le pilote de sa série (visible sur internet, ndr). Ce sont deux cas où nous avons été payés pour réaliser leur projet, mais je pense que nous finirons par faire notre propre Kickstarter, j’attends juste le bon projet et le bon moment pour ça. Et on ne veut pas le faire pour rien ! Il faut que ce soit un gros truc cool que l’on veut vraiment faire.

A propos de budget, malgré le fait que vous nous avez dit que le budget est souvent bas, certaines séries semblent coûter bien plus cher, du moins à l’écran quand on voit l’animation. Je pense à Venture Bros.

Ouais. “Venture Brothers” n’est pas aussi chère que ce que tu penses. On essaye de la faire le mieux possible et nous envoyons l’animation en Corée. Niveau production, nous nous occupons de la pré et la post-production, ce qui permet de garder un budget constant. Sinon, je ne connais pas exactement le budget des autres shows mais oui, “Venture Brothers” est certainement leur série la plus chère. Ce qui reste bien loin des budgets qui nous sont alloués sur les séries pour enfants (rires) !

Ce qui nous amène aux différentes collaborations que Titmouse peut avoir, comme avec Boulder Media sur Randy Cunningham Le Ninja. J’en ai vu une douzaine d’épisodes et c’est très bon.

Merci. Mais oui, on a fait 52 épisodes pour la première saison. Tout a été envoyé chez Boulder et nous attendons le retour de l’animation pour le montage définitif et nous avons récemment appris que la série était renouvelée pour une seconde saison et que nous venons de commencer. Espérons que celle-ci dure longtemps (rires) !

Justement, à propos de série non-renouvelée, Motorcity, hélas…

Oui. Je suis content que Disney ait pris le risque de parier sur cette série car ils ont plutôt la culture de faire les choses sous leur propre toit, au moins la pré-production. Donc je suis reconnaissant qu’ils nous aient laissé faire toute la production dans notre studio, ils nous ont soutenus dans cette démarche.

Tu sais, nous avons dû nous adapter à leurs cadres de travail, comme l’écriture, les sujets des épisodes et bien d’autres choses mais visuellement ce fut très restrictif. En termes de design, de technique, nous ne pouvions pas nous laisser aller, laisser la folie sortir et mettre un peu le feu (rire) !

Oh il y a avait des moments où ça mettait bien le feu ! Certaines séquences de combats et de poursuites valaient le détour.

Ouais ! On a appris beaucoup sur cette série et on a développé des choses que l’on espère pouvoir transmettre aux prochains et encore approfondir cette manière de mettre le feu.

Muriel : Il y a eu beaucoup de changement sur Motorcity, au niveau des personnages de départ, il y avait une fille en plus. De même, l’équipe était très diversifiée ethniquement. D’où cette question : a-t-il été compliqué d’imposer cette diversité ?

Tu sais, je viens de la côte est et j’ai passé du temps à New-York, environ dix ans avant d’aller à Los Angeles et là-bas, quand je travaillais pour MTV, j’ai fait un show qui s’appelle Downtown qui abordait déjà ce genre de questions. C’est juste la situation de cette ville. La question de poser telle ou telle ethnie ne se posait pas, les faits sont là,c’est comme ça que la ville est. Donc faire les choses de manière plus diversifiée, de mélanger tout ça, c’est
naturel.

Certains personnages de Motorcity sont plus ethniquement identifiables que d’autres comme Tully ou Julie qui sont blanc, mais pour les autres, comme Mike, on a décidé qu’il serait plus ambigu dans ses origines. Il a le teint plus foncé mais à aucun moment on ne sait si ce héros est d’une ethnie spécifique car une partie du public américain le verra de toute manière blanc car, c’est comme ça qu’il est dans leur tête.

Mais pour les autres, leur appréciation est toute aussi valable grâce à cette ambiguïté. De même, pour les filles, il y avait trois pilotes féminins dans la bible : Julie, Claire et un troisième personnage qui se nommait Holly et ils nous ont demandé d’en couper deux. Donc on a coupé Holly et Claire. Claire n’est pas dans le pilote mais nous l’avons réinjectée dans la série en tant que personnage secondaire et elle prend de plus en plus part aux actions de l’équipe, ce qui nous permettait de nous dire que nous pourrions à terme la réintégrer au groupe.

Mais je comprends la position de Disney. Ils veulent des dessins animés, ils veulent vendre des jouets aux garçons et s’il y a trop de filles dans la série, ils se mettraient à penser que c’est une série pour elles et cesseraient de la regarder. Ce qui n’est pas foncièrement vrai et il y a des fois où le public est mésestimé. Pour Julie, le personnage a très peu changé depuis le début, depuis la bible. Le personnage de Holly n’est jamais arrivé dans la série. Elle aurait dû être un membre des burners très suspicieuse à l’égard de Julie (dans la série, Julie est la fille du méchant, Kane, et cache ce fait à ses amis, ndr). Elle gardait une attitude très sceptique et ne pouvait accepter Julie, ne la voyant pas comme l’une d’entre eux.

Nous n’avons hélas jamais pu faire en sorte de la réintégrer dans les histoires que nous écrivions, là où avec Claire nous avons pu réussir à la ramener tout au long de la saison. Je ne sais pas si ça répond à la question…

Muriel : Oui, tout à fait (rires).

Parfait (rires) ! Tu sais, après la diffusion du premier épisode, nous avons eu des remarques concernant ça « alors il n’y aura qu’un personnage féminin » et on répondait « non, ne vous inquiétez pas, il y en a aura plus qui vont arriver. » Certains étaient suspicieux par rapport à ça et je pense que l’on a réussi à relever ce pari d’inclure des personnages féminin dès que nous pouvions dans ce type de séries.

Nicolas : Il y a eu beaucoup de recherche et développement sur Motorcity. Au niveau software…

Ouais. On a testé de nouvelles choses. On essaye toujours de tester de nouvelles manières de faire les choses là où les autres n’ont pas encore tenté car on essaye toujours de maximiser le budget, de tout mettre le plus possible sur l’écran et l’on essaye de faire pareil au niveau de l’animation, d’en tirer le meilleur.

C’est pour nous simplifier la vie que l’on a développé un plug-in pour flash, Facinator, pour les têtes des personnages, qui permet d’économiser du temps en rendant le procédé plus simple. Pour faire simple, dans flash, tout est séparé, donc on a pu s’occuper de l’animation des têtes séparément. Notre technicien expliquerait bien plus simplement ça (rires) ! (je vous ai déjà parlé de Facinator dans l’article sur Motorcity, ndr)

Ce qui était très fonctionnel. Il m’a fallu un peu de temps pour me rendre compte que lorsque les têtes tournent, elles pouvaient être identiques d’un épisode à l’autre.

Oui. De plus, nous ajoutions chaque semaine de nouveau designs au programme, afin de ne pas systématiquement avoir les mêmes visages et enrichir la base de données en incluant de nouveaux yeux, de nouvelles bouches, de nouveaux visages complets, ce qui fait que les derniers épisodes avaient bien plus de variété que les premiers.

Si nous avions eu plusieurs saisons, nous aurions pu aller encore plus loin et constituer quelque chose d’encore plus grand car ç’aurait été un travail qui n’est plus à faire, ce qui aurait permis de se tourner vers d’autres aspects déterminants à améliorer pour encore plus d’efficacité.

C’est marrant car c’est ce qui nous permettait d’avoir des choses incroyables de la part de nos animateurs car certains mouvements étaient dans le programme, ce qui permettait de les laisser travailler sur d’autres mouvements afin d’avoir des combinaisons de plus en plus folles au fur et à mesure de l’avancée de la production. Ils avaient la liberté de se laisser aller sur certains plans.

Des choses que nous reverrons peut-être sur Turbo F.A.S.T. ?

Oui. Il y a des thématiques qui sont communes avec Motorcity et de nombreuses choses apprises sur cette dernière se retrouveront dans cette nouvelle série. D’ailleurs les prémices de la série, qui sera en 2D, seront différentes. Sans rien révéler du film, Turbo rencontre durant celui certains personnages et la série sera plus à propos d’eux. C’est quelque chose de bien différent, mais dans le même univers. Nous avons réinventés certaines choses à un degré différent. C’est un peu comme pour Les Pingouins de Madagascar, c’est une ligne
de narration différente.

J’ai deux questions pour vous de la part de David, sans qui nous ne serions pas là à l’heure actuelle. La première est « Pourquoi Superjail ? » et la seconde « est-il possible que ça aille encore plus loin ? »

Superjail… Tu sais, Christie Karacas, le mec que tu as rencontré en bas, c’est vraiment son style, sa vision. Quand je travaillais sur Downtown, à MTV, il était lui-même en train de bosser sur un film appelé Bar Fight. Et Steve Warbrick qui en est le co-créateur l’a aidé à réaliser sa vision…

Quelqu’un tape à la porte de la chambre. Entrent Antonio Cannobbio et Christie Karacas, justement le créateur de SuperJail.

Chris Prynoski : Tu tombes bien Christie. On me posait justement des questions sur Superjail !

Christie Karacas : Ah oui ? Dites-moi !

Chris Prynoski : Donc, pourquoi SuperJail? J’expliquais comment Steve t’avais aidé à réaliser ta vision…

Christie Karacas : Ouais. Donc je faisais ce court chez MTV et c’est cocasse car on l’a présenté à pleins de festivals
et il était refusé partout, personne le voulait, donc on l’a posté sur internet. Et les animateurs ont commencé à
le regarder et à se le passer entre eux après l’avoir copié. On était en 1999 ?

Chris Prynoski : Ouais, 1999.

Christie Karacas : Et les mecs de chez [Adult Swim] m’ont appelé, genre en 2005. Ils l’avaient vu et appelaient pour me proposer de pitcher une série télé ! Je leur ai répondu que personne n’avait aimé ce court et ils m’ont dit « Nous on l’adore, venez nous pitcher quelque chose ! ». Je savais ce qu’était [Adult Swim] à cette époque, j’avais pas le câble, donc j’ai regardé ce qu’ils faisaient et je me suis dit c’est dingue, il y a de la bonne came sur cette chaine donc j’y suis allé.

J’ai pitché un reality show sur une prison et ils m’ont dit « C’est trop normal pour nous. Mais on aime les séries de prisonniers. » Comme j’aime bien le style graphique du docteur Seuss et à l’époque il y avait toutes ces affiches pour Charlie et la Chocolaterie avec Johnny Depp, je me suis dit « pourquoi pas imaginer une prison qui soit comme l’usine de Willy Wonka, fun et tarée, mais qui soit une vraie prison. » et ils m’ont « super, super, faisons ça ! » (rires). Puis
on est entré en production, toutes ces étapes, trouver des scénaristes, faires les designs, des réunions, etc. Faire des mémos, storyboarder le pilot, produire le pilote et obtenir le feu vert, produire la série et voilà ! C’était comme déverrouiller une nouvelle porte !

Chris Prynoski : et la seconde partie de la question était si on peut faire encore mieux dans le genre, plus cinglé, plus fou ?

Christie Karacas : Oh, eh bien… Le truc c’est qu’entre le début de la série et cette dernière saison, il n’y a que très peu de personnes qui sont resté travailler sur Superjail, ce qui veut dire que chaque année, il fallait trouver de nouvelles personnes, réinstaller cette nouvelle équipe afin de relancer la machine, ce qui est compliqué mais donne à chaque saison une différence, tout en essayant d’améliorer des choses, comme l’écriture par exemple.

Sur la saison 3 on a réuni une équipe et cette fois-ci tout le monde se retrouve sur la saison suivante, avec les mêmes dynamiques, plus besoin de se réadapter, ce qui promet des choses encore plus dingues qu’avant !

Chris Prynoski : La saison 3 possède certains des meilleurs épisodes.

Christie Karacas : Oui, on a vraiment trouvé notre rythme, notre groove. Cette série est si bizarre car elle a un équilibre complexe entre le visuel et la narration, il faut trouver ça. A chaque étape, scénario, animation, on essaie de rajouter des choses, pour que ça ne soit pas ennuyeux. Parfois même ça se joue au montage audio, une fois que les voix et les effets sonores sont posés, ça fonctionne ! La musique est là et d’un seul coup, ça change tout. Les mecs en charge du son sont aussi cinglés ! Mais comment faites-vous pour voir la série, vous n’avez pas Adult Swim ici ?

Oui, il y a Adult Swim en Suisse et c’est comme ça que j’ai découvert pas mal de séries et on attend toujours un éventuel déploiement de la chaine en France. Sinon, il y a le site internet US qui dispose d’épisodes en version originale.

Christie Karacas : Ok ! C’est marrant parce que via Tumblr j’ai parlé à des fans japonais qui font des fan-art en style animé de la série et je leur ai demandé, « comment vous voyez la série ? » et ils m’ont dit « On la voit grâce à iTunes !»

Antonio Canobbio : Et tu fais la voix d’Alice, la matonne.

Christie Karacas : Oui ! Aussi ! Enfin voilà, je crois que j’ai répondu aux questions.

Merci d’avoir répondu à nos question et d’avoir été aussi disponibles.


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